Semaine de la santé auditive au travail – 11 au 15 octobre 2021

« Stop à la fatigue liée au bruit » : Lors de la 6e édition nationale de la Semaine de la Santé Auditive au Travail 11 au 15 octobre 2021, l’association JNA invite l’ensemble des acteurs de l’entreprise, de tous les secteurs, à se saisir de la réduction du bruit comme un enjeu stratégique transverse pour éviter toute souffrance physique et mentale.

Quels sont les risques pour la santé ?

Le bruit constitue une nuisance très répandue sur les lieux de travail. Il peut provoquer des surdités mais aussi stress et fatigue qui, à la longue, peuvent avoir des conséquences sur la santé du salarié et la qualité de son travail.

 Les effets sur l’audition :
Fatigue auditive,
Acouphènes,
Surdité progressive, profonde, irréversible

Les effets sur l’organisme :
Troubles nerveux : stress, dégradation de la qualité du sommeil, baisse de la vigilance, irritabilité, anxiété ….
Troubles cardio-vasculaires : augmentation de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque, du taux de cholestérol, risque d’infarctus…
Troubles digestifs : ulcères, gastrites, ralentissement de la digestion…

Les effets sur le travail :
Difficultés de concentration, risque d’erreur dans la tâche à accomplir, perturbations de la communication, pertes d’information,
Effets de masque, fatigue auditive, risque d’accident du travail 

Il est nécessaire de bien connaître les effets du bruit sur l’oreille pour en mesurer les impacts directs (traumatisme sonore aigu, acouphènes et surdités moyennes à sévères) et indirects (risques cardiovasculaires, risques psychosociaux, troubles du sommeil, perte de vigilance, etc). Ces impacts sont générateurs de coûts humains et financiers tant au niveau macroéconomique (collectivité) que microéconomique (au sein de l’entreprise).

Evaluer les risques :

L’évaluation des risques liés au bruit passe par une évaluation et si nécessaire un mesurage des niveaux de bruit auxquels les travailleurs sont exposés. Elle a pour objet de déterminer des indicateurs de risques, principalement niveau d’exposition sonore quotidienne exprimé en dB(A) et niveau de pression acoustique de crête qui correspond à des bruits intenses mais courts et de décider des mesures de prévention appropriées.

Agir sur l’environnement de travail

Le premier principe pour lutter contre le bruit est la protection collective.
Réduire le bruit à la source : Concevoir des machines silencieuses et informer sur le niveau sonore des machines.
Insonoriser dès leur conception les locaux où seront installés des équipements de travail susceptibles d’exposer les travailleurs à un niveau sonore quotidien supérieur à 85 dB(a) afin de réduire la réverbération et limiter la propagation du bruit vers les autres locaux,
Réduire le bruit dans les locaux :
Mettre en œuvre les principes généraux de prévention
Diminuer le niveau sonore dans les locaux de travail
Utiliser les locaux conformément à leur destination

Lorsque la protection collective est insuffisante, l’employeur doit mettre à la disposition des salariés des EPI (Equipements de protection individuelle) : bouchons, bouchons moulés individualisés, casques anti-bruit… Les bouchons moulés sont la protection assurant le meilleur compromis entre confort et efficacité. Ils assurent une étanchéité parfaite et un très bon confort, facilitant leur port, même sur une longue période.

Votre service de santé au travail vous accompagne dans votre démarche de prévention

Connaître l’environnement sonore de son entreprise permet de mettre en place les moyens de prévention adaptés.
Votre service de santé au travail peut vous aider à évaluer le risque bruit, vous conseiller sur le choix des équipements de protection, … n’hésitez pas à solliciter le vôtre !

Les chiffres en plus …
Consultez les résultats de l’enquête IFOP pour JNA – Bruit et santé auditive au travail « Freins et idées reçues » (septembre 2021)