18 mars 2022 : 22ème journée du sommeil

La 22ème Journée du Sommeil organisée par l’INSV (Institut National du Sommeil et de la Vigilance) aura lieu le vendredi 18 mars 2022. 
Comme chaque année, l’organisme souhaite attirer l’attention du grand public sur une occupation qui occupe quasiment un tiers de notre vie et promouvoir le sommeil comme une composante de santé publique. En effet, les conséquences d’un mauvais sommeil peuvent être nombreuses sur la santé : prise de poids, diabète, augmentation de la douleur, dépression, aggravation des troubles respiratoires et cardiovasculaires, endormissements au volant ou au travail, baisses de performance, difficultés relationnelles. 

Mieux dormir quand on travaille en horaires atypiques

En France, depuis quelques années, les horaires atypiques concernent de nombreux salariés. Selon la DARES, 19 % des Français travaillent de nuit ou en fin de semaine, 17,5 % à temps partiel, 10 % de façon occasionnelle et 10 % ont des horaires longs et flexibles.

 

Il est nécessaire d’adopter une hygiène de vie particulière avec deux éléments importants : le repos compensateur et l’alimentation.

Prenez soin de votre sommeil !

• Respectez des horaires réguliers de coucher et de lever autant que possible
• Isolez la chambre de la lumière extérieure si vous dormez en cours de journée
• Limitez le bruit pendant le sommeil (Prévenez votre entourage !)
• Si vous êtes en poste du matin ou de nuit, faites la sieste ! Elle est utile pour lutter contre la dette de sommeil
• Ne recourez pas à des médicaments hypnotiques pour faciliter le sommeil
• Avant le coucher, quelque soit l’horaire de travail, évitez de jouer ou de travailler devant un ordinateur ou des jeux vidéos.

Retrouvez tous nos conseils dans notre brochure de prévention : Travail de nuit, travail posté, quels risques pour la santé.

Réduire les risques

Des mesures de prévention permettent de réduire les risques liés aux horaires atypiques.
L’employeur doit réaliser une évaluation des risques liés aux postes concernés et mener des actions sur le contenu et l’environnement du travail, sur l’organisation du travail (rythmes et horaires de travail). Il doit également assurer une formation, sur les risques et leur prévention, aux salariés qui pratiquent ces horaires.

Les troubles de l’humeur, l’augmentation de la dépression, de l’anxiété, de l’irritabilité, ainsi que des troubles de la personnalité sont fréquemment rapportés par les travailleurs de nuit. N’attendez pas, parlez-en à votre médecin du travail !

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